Scanner de contrôle cancer : au cœur de l’attente, la musique comme échappée belle
- Uriell Hirel
- 10 déc. 2024
- 1 min de lecture

8h45. Salle d'attente de l'Institut de Cancérologie de l'Ouest à St-Herblain. J’attends de passer mon scanner de contrôle cancer trimestriel. "Rose magazine" trône sur la table. Je me suis mise dans ma bulle, musique kurde sur les oreilles. Et soudain mon esprit s'envole dans le couloir. Je me vois danser. Ça y'est, je sens mon corps se mouvoir et je souris à cette idée. C'est aussi absurde qu'exaltant. Sous la lumière blafarde, au milieu des murs blancs angoissants, mon corps s'évade, mes pieds frappent le linoléum gris au rythme de la musique chaude et colorée de Ciwan Haco. Mes bras tournoient, mon âme exulte. J'aimerais emmener les autres patients avec moi dans une valse à 1000 temps, que chacun devienne amnésique le temps de quelques instants. Dans cette parenthèse enchantée et bienveillante, l'attente prend des couleurs inattendues et se pare d'une joie incongrue jusqu'à ce que mon nom résonne d'une voix grave. C'est l'heure... Olé !
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